31 mars, 1^er octobre, et le 2 décembre.
Les retraité.e.s déterminé.e.s et en colère continuent !

25.000 retraité.e.s dans les rues de Paris, venu.e.s de toute la France battre le pavé glacial de Paris sous un soleil à éclipses lors de la manifestation très CGT, ils et elles ont revendiqué 300 € de rattrapage de suite. « C’est pas parce qu’on est vieux qu’on doit être miséreux ! » entendu dans la manifestation. Si les pensions augmentent de 1,1% au 1^er janvier 2022, ce n’est pas un cadeau mais une obligation au regard de l’inflation. C’est loin de rattraper la perte du pouvoir d’achat de 10 à 12% depuis 2014, l’équivalent d’un mois de pension par an. Des retraité.e.s qui refusent la pseudo « grande sécurité sociale » portée par le gouvernement. Ce dernier veut un financement basé uniquement sur l’impôt pour pouvoir mieux rogner sur notre santé, définir un périmètre de remboursement avec un panier de soins définis ce qui laisserait la part belle aux assurances privées … pour ceux qui en auraient les moyens ! De Macron à Le Pen, ils veulent aussi revoir le mode de gouvernance de la Sécu en excluant assuré.es et syndicats alors que nous demandons le retour à des élections. Le projet CGT est une Sécu intégraleassise sur les cotisations sociales pour couvrir tous les risques tout au long de la vie alors que bon nombre de candidat.es à la présidence veulent les supprimer à grands coups d’exonérations.

Le capital se porte bien : Arcelor métal fait 5,4 milliards de bénéfices au 1^er semestre 2021 et a supprimé 23.505 emplois en 2020 ; pour Airbus, c’est 2,2 milliards de bénefs pour 9.043 suppressions d’emploi… La CGT ne lâche rien ! Dès janvier, rencontres, débats, mobilisations des retraité.e.s sont à l’ordre du jour, avec une grande consultation « De quoi ai-je besoin pour vivre» et pour exiger un bulletin de pension papier. Le Comité Général de l’UCR de novembre a validité une nouvelle journée d’action en territoire en mars. Elle sera proposée à l’unité des autres organisations des retraité.e.s