En signant l’accord handicap, la CGT vous défend

La CGT FAPT a signé l’accord pour l’Emploi et l’Insertion des Personnes en situation de Handicap et la Lutte contre les Discriminations au sein du groupe Orange en France.
La signature de cet accord préserve les acquis (budget, TPSH) et des perspectives (limitées) d’embauches en CDI plus quelques avancées, que nous devrons concrétiser en étant unis et mobilisés pour défendre nos droits et pour exiger les mesures à la hauteur des enjeux.
22 embauches de personnes en situation de handicap, en CDI (et 49 alternants), chez Orange en 2023 ! La CGT constate un cruel manque d’attractivité et probablement des soucis d’accessibilité sur certains sites.
Le Maintien dans l’emploi est mis à mal par les SDIT, avec la fermeture des petits sites de proximité au profit de gros Campus. Cela engendre une augmentation de 8% de la ligne budgétaire « Transport adapté » qui représente 86 % des dépenses du maintien individuel dans l’emploi.
La CGT relève que l’accessibilité immobilière est encore défaillante, même sur les nouveaux campus (ex. Gardens), et que l’accessibilité numérique est encore une promesse : beaucoup trop d’applications restent inaccessibles notamment la plupart des produits Microsoft.
Les salariés en situation de handicap ont eu massivement recours au TPSH, la CGT analyse leur choix comme la conséquence  : de la pyramide des âges, de la réforme des retraites et de l’incertitude sur nouvel accord, attendu en 2023, qui vient juste d’être publié en mars 2025 !
Source : Rapport sur le bilan 2023 de l’emploi et de l’insertion des personnes en situation de handicap chez Orange SA.
Rejoignez la CGT et engagez-vous ! Ensemble, ne laissons pas la direction décider seule de l’avenir des travailleurs en situation de handicap ! 

Le télétravail doit être accompagné

Les confinements durant l’épidémie de Covid-19 ont permis à chaque salarié de découvrir ce mode de travail. Beaucoup ont apprécié l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée qu’il offre.
La stratégie immobilière de l’entreprise orientée sur le regroupement des salariés au sein de campus a également joué un rôle. En effet, l’augmentation du temps de trajet entre le domicile et le lieu de travail, l’organisation des espaces de bureau en Flex Desk, ou encore le fait que des collègues télétravaillent dans l’équipe, sont autant d’arguments qui concourent à opter pour cette organisation de travail.
Pour l’année 2023, 52% des employés d’Orange ont télétravaillé régulièrement, contre seulement 20 % en 2019. À cela, s’ajoute un volume de près de 10% de télétravail occasionnel.
La généralisation de cette organisation du travail doit nous pousser à la vigilance. Non seulement en ce qui concerne les risques inhérents au télétravail (l’isolement social, la surcharge mentale et le brouillage entre vie professionnelle et la vie privée), mais également d’éventuels abus de l’entreprise.
En plus des cas de non-respect de l’accord d’entreprise qui nous sont remontés fréquemment, la direction se sert de la possibilité de télétravail pour fermer des sites à de nombreuses occasions pour cause de « sobriété énergétique ». Et, proposant un site de repli pour les salariés ne souhaitant pas travailler depuis chez eux, elle estime donc qu’il ne s’agit pas de « télétravail contraint », et se permet donc de ne fournir aucune compensation (pour les repas ou l’électricité) comme s’il s’agissait de télétravail occasionnel.
La CGT veille au respect du code du travail en permanence sur ce sujet.