Un Chef d’État qui impose, des retraité-e-s qui se mobilisent !
Il s’auto-congratule lors de son allocution du dernier confinement et pourtant : augmentation du nombre de patients Covid ; continuité de la politique de rentabilité dans les hôpitaux en supprimant encore des lits; en reportant des actes médicaux dits non urgents ; une surmortalité constatée, proportionnelle aux inégalités sociales ; une jeunesse en grande détresse ; une vaccination aux consignes contradictoires, caractérisée par la « débrouille », coûteuse pour la Sécu et juteuse pour le système libéral (40 € l’acte, + 500 à 1000 € d’indemnités aux médecins vaccinant )… 10 États ont utilisé 75% des doses disponibles d’où la nécessité de faire des vaccins, un bien humain mondial !
Des magasins, les lieux culturels, les restos, … sont fermés, les salarié-e-s sans possibilité de télétravail vont travailler comme ils peuvent, la « télé-école » continue et il faut s’organiser.
Les retraité-e-s, même s’ils ont peur et prennent des précautions, aident, accueillent, assurent du bénévolat tout en restant mobilisés. Ils l’ont prouvé le 31 mars sur les 80 initiatives unitaires pour l’augmentation des pensions, la protection sociale et les services publics. Un FLASH « spécial 31 mars » va paraître…
Il n’y a pas un jour sans luttes ! Au-delà de la FAPT, de nombreux secteurs professionnels se mobilisent comme dans la culture, la santé, l’industrie, les services publics… Ce foisonnement d’actions, qui se nourrissent les unes des autres, s’inscrit dans une démarche pour un véritable printemps de luttes et un 1er mai puissant avec un fort taux de participation physique et sur les réseaux sociaux. En fonction de nos capacités d’action, sans honte et sans culpabilité, nous devons utiliser tous les moyens dont chacun dispose pour montrer notre colère et défendre becs et ongles nos justes revendications